Mise à l'eau
Le samedi 25 novembre 2006 le vent souffle fort ce matin et je ne pense pas mettre Soizig à l'eau aujourd'hui. Samedi dernier j'ai fait quelques tests du bateau sur l'eau mais ce week-end je voudrai vraiment l'essayer avant que n'arrive le froid.
Je passe au CNSL et là on m'annonce que le vent doit mollir et que l'entraînement à la manoeuvre est maintenu.
Rendez-vous est donc pris à la plaine de Mazerolle pour cet après-midi.
Arrivé là bas le vent a un peu faibli mais je l'estime entre vingt et trente noeuds. Nous décidons de partir à l'aviron, et de mettre sous voile avec prise de ris sur l'eau. Je décide d'embarquer seul sur Soizig afin de tester sa manoeuvrabilité par une personne seule.
L'opération s'effectue sans trop d'encombre mais le poids d'une personne seule sur l'extrême avant du bateau combiné au vent et aux vaguelettes rend le bateau "bizarre"(je n'aime pas du tout).
Une fois la manoeuvre terminée je borde ma voile et là, un aviron que j'avais laissé à poste au cas où, se sauve à la nage.
Je me dis qu'une petite remontée face au vent me permettra de le récupérer sans encombre, mais un quart d'heure plus tard le rebelle est toujours en fuite.
Aprés une ou deux tentatives scabreuses, le fuyard est ramené à bord.
Maintenant je peux m'amuser avec le bateau qui ma foi réagit assez bien, même dans les petites surventes où je ne gère pas toujours au mieux. Les réactions sont saines, on est assez proches des réactions d'un dériveur. Comme l'annonce fort justement F. Vivier dans saprésentation de "laïta", ça mouille mais ça passe (et je trouve que ça passe plutôt bien). Au vent arrière dérive relevée à moitié, assis sur le banc arrière l'équilibre est excellent sans aucun roulis.
Au prés sur le retour avec un Seil, ma bôme fait merveille et mon cap est bien meilleur que celui du Seil.
Première vrai sortie concluante, pour être franc je suis très content de mon petit bateau. Je crois que l'on va bien s'entendre.